Cette méthode tire ses origines dans Harlow & Welch 1965 et Welch & al 1966.
Elle utilise un maillage décallé. La pression, la vitesse suivant et la vitesse suivant
ne sont pas calculées aux mêmes points.
L'équation sous forme discrète, pour une discrétisation de type Jacobi (explicite) peut s'écrire sous la forme :
Un schéma de Gauss-Seidel converge plus rapidement. Son écriture est la même que Jacobi en remplacant les par des
dans les termes
en espace.
Au niveau de la frontière du domaine, on a un problème. Des points nécéssaires pour le calcul sont à l'exterieur du domaine physique (classique).
Ici, on résoud le problème de cette sorte :
La deuxième ligne exprime une technique de réflexion. Elle exprime le fait que la vitesse est nulle sur la paroi (ici en
) :
![]() |
Frontière du domaine physique |
---|
En effet dans le schéma on aura :
On peut aussi résoudre le problème en utilisant un autre maillage : on met la pression au centre de la cellule, et on fait coïncider la grille avec le domaine (et sa frontière) :
En général, l'avantage de la grille décalée est qu'il n'y a pas de couplage entre vitesse et pression. De plus, on n'a pas
besoin d'une condition de pression sur la frontière. En effet, pour une frontière solide, cette condition s'écrit :
Cette C.L. pour est satisfaite de manière implicite par le schéma MAC (l'approximation d'une couche limite est :
).
On peut noter que si on prend la composante
tangentielle des équations de Navier-Stokes à la frontière,
soit
, on a une autre C.L. pour
:
On a donc redondance des conditions limites.